Bang Bang !

(je dois trop regarder les séries américaines)

J'étais devant mon ancien patron, un pistolet à la main et un rictus aux lèvres : je lui mis une balle dans chaque genou. Il ricana, il ne s'en servait plus de ses genoux, depuis ses 22 ans, depuis qu'un accident de voiture, lui avait fait perdre l'usage de ses jambes.

« - Mais je n'en ai pas fini avec toi, connard. » lui dis-je.

Je lui mis une balle dans chaque épaule.

« - Allez ! Vas-y ! Pousse-le maintenant ton fauteuil roulant ! »

Le film de la semaine à éviter s'intitule «Old Joy»

Le film de la semaine à éviter s'intitule « Old joy »

Quoique... Tempérons un peu cette lapidaire recommandation.

«Old joy » est une film nord-américain, tourné en Orégon (qui est un Etat des Etats-Unis d'Amérique ), ce qui signifie que la presse est unanime pour nous vanter la beauté des paysages.

« Old joy » pourrait se traduire littéralement par « vieille joie », ne pas confondre avec « vieille fille de joie » les Etats-Unis d'Amérique ayant été fondés par des puritains, il ne manquerait plus qu'on y parle de filles de joie !

Que raconte « Old joy » ?

Rien.

Absolument rien.

Mais alors strictement rien !







Euh...

En fait...

Si...

Quand même deux-trois trucs...

Mais si peu...

On assiste par exemple à la conversation des trois personnages principaux : Mark, Kurt et Tania (la femme de Mark) qui, au tout début du film, se sert un verre solitaire.

Et que se racontent-ils ces trois-là ?

Ben...

Pas grand chose en fait :

Kurt passe un coup de fil à Mark, à l'improviste, pour l'inviter à une marche en pleine nature, direction les sources chaudes de Bagby.

Mark hésite, en parle à sa femme, lui propose de se joindre à eux alors qu'il sait bien qu'étant enceinte jusqu'au cou elle ne pourrait pas y aller, puis finalement il accepte l'invitation de Kurt, un peu marri parce que, dans la discussion avec sa femme, elle a mis en lumière le fait qu'en hésitant il ne faisait rien d'autre qu'à chercher son autorisation à elle, au lieu de prendre sa décision tout seul comme un grand.

Eh oui... Elles sont comme ça les femmes. Elles ont un sixième sens, elles comprennent tout d'avance, sans qu'on ait besoin de leur expliquer. D'ailleurs, si elles n'existaient pas les femmes, elles s'inventeraient toutes seules.











« Ah bon ? C'est tout ? »

« T'as payé 4 euros pour aller voir ça ? Punaise mais t'es con ! T'en as autant gratos dans toutes les pages de la blogosphère et réseaux sociaux associés ! »

Mais non c'est pas tout, bande de nazes !

Bien que ça fasse déjà la première partie du film.

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Le film qu'on peut se dispenser de voir : « Les fils de l'homme »

Dans la série « Les films qui vous pouvez largement éviter cette semaine » est nominé à l'unanimité : « Les fils de l'homme »

Le prospectus de mon cinéma habituel le décrit comme un excellent film de science-fiction et « c'est rare, très rare. Suffisamment pour [qu'ils] le reprogramme » ajoute-il.

Wouaouw ! C'est donc pour ça et pas parce qu'il y aurait une case à boucher dans le programme et que le film serait loué sans minimum garanti ?

Parce que ce film.... Comme daube monumentale !... Même dans ce cinéma qui se pique de programmer des films « Art et Essai », j'en ai rarement vu des semblables...

Mais bon, je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi-même : je ne lis jamais leur programme puisque, par définition, un prospectus édité par un commerçant décrie rarement les produits qu'il vend.

Dans celui de ce ciné, les films sont si outrageusement loués qu'on n'y croit plus. On se fie plutôt à l'étiquette « Art et Essai » en se disant que, étiquetage oblige, ça ne peut pas forcément être mauvais.

(Un peu comme quand on achète un système d'exploitation à fenêtres, ça peut pas être mauvais puisque c'est produit par la plus grosse boite de logiciels du monde)

Si j'avais lu le programme j'aurais appris que le film est tiré d'un roman de P.D. James. Déjà ça m'aurait calmé.

Si j'avais lu davantage, j'aurais appris que l'histoire se déroule en Grande-Bretagne, en 2027, 18 ans après que toutes les femmes de la planète soient devenues stériles.

(en fait je ne lis jamais les dossiers de presse des films, je vais au cinoche avec l'innocence et la candeur du petit agneau mené à l'abattoir)

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« Garçon stupide »

Le film que vous pouvez éviter cette semaine s'intitule : «Garçon stupide».

Autant le dire tout de suite : j'ignore quand est sorti le film, où il est projeté, s'il est encore projeté, si vous pourrez le voir, et si cela vaut la peine que vous lisiez cette chronique.

(Car si je sais d'où et quand j'écris, j'ignore où et quand vous me lisez. Ha ! Ha !)

«Garçon stupide» traite, avec beaucoup de délicatesse et sans aucune pudeur, de la question de l'ouverture d'esprit chez les jeunes homosexuels de vingt ans qui sont beaux gosses, qui n'ont rien dans la tête et qui baisent à la chaine.

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« La famille suricate »

C'est le titre du film que vous pourriez aller voir cette semaine... A condition de prendre des boules Quies avec vous.

C'est un film britannique.

Il expose, à travers la « vie » d'une colonie tribu de suricates qui n'en demandaient pas tant, à quel point les valeurs communautaristes sont pertinentes, recommandables et recommandées.

Le suricate est une petite bestiole à la mine et aux attitudes très photogéniques, on les surnomme parfois affectueusement du sobriquet « sentinelles du désert » puisque certains individus de la tribu passent leur temps, hissés sur leurs pattes arrières et leur queue, à surveiller les alentours où s'égayent les autres membres à la recherche de nourriture.

Et si le froid vient à poindre, quelques déclarations volontaristes  et hop ! Tout le monde rentre en centre d'hébergement !

Oups ! Excusez-moi, c'est une erreur de copier-coller.

Et si le danger vient à poindre, quelques petits cris d'alerte et hop ! Tout le monde rentre au terrier !

Le danger, en l'occurrence, ne provenant pas de requins de la finance mais de rapaces ailés, de serpents sournois ou, parfois, de grands carnassiers en manque de nourriture à-cause-de-la-sécheresse.

A l'appui de ses thèses, le réalisateur s'attache à un petit suricate qu'il a baptisé Kolo, un petit suricate né trois semaines auparavant, qui effectue sa première sortie du terrier sous nos yeux émerveillés et qui part illico à la découverte du vaste monde car il est un peu plus curieux et aventureux que ses frères...

Allez fiston ! Bientôt en route pour les Indes !

Mais voilà, un petit suricate candide, c'est une proie facile pour les prédateurs voraces... Il doit donc apprendre à reconnaître les dangers qui l'entourent, à s'en défendre, à chercher sa nourriture aussi, parce que bon, c'est la nature sauvage et hostile là où il est, c'est l'immense et ô combien filmé des millions de fois somptueux désert du Kalahari, c'est pas Tanguy dans le 150 m² tout confort de Papa-Maman, mince quoi !

Pour Kolo (et pour quelques autres de la même portée) ce sera son « grand frère » qui se chargera de cette éducation. Ah les « Grands Frères »... Que n'ont-ils pas fait coulé d'encre...

S'ensuivent plusieurs séquences d'apprentissage, Kolo qui apprend à chasser le scorpion, à déterrer l'insecte, à déjouer le cobra, à échapper aux rapaces, etc. Et lorsque tout le monde dans la salle a bien compris à quel point le grand frère de Kolo est important.. Zas ! Il se fait embarquer par un aigle !

Ah ben oui. La vie est dure, hein. Les aigles emportent les grands frères et mangent leurs proies sous nos yeux. Encore un film pédagogique, tiens. Emmenez les enfants au ciné. Faut les préparer aux vicissitudes de l'existence.

Mais, après bien des dangers auxquels il saura échapper (ah la course poursuite du cobra dans le terrier des suricates, très bien filmée en gros gros plan...) Kolo deviendra grand et assurera, à son tour, l'éducation des suricates nouveaux-nés. La vie est un cycle. La solidarité est dans le clan. On est si peu de choses tout seul mais, tankafèr, mieux vaut rester entre nous. Allez en paix. Amen.

Alors voilà, les images du film sont très belles. Le public « averti » déjouera les ficelles narratives tellement grosses... qu'on se demande encore comment le public non averti peut les gober...

La mise en scène et la narration sont donc nettement discutables, empreints d'une philosophie de la vie que je n'aimerais pas voir triompher dans ce beau pays qu'est la France.

Mais bon, pour le film, il suffit de se boucher les oreilles pour échapper au pire.